Le mot stress est employé dans le langage courant pour désigner un état physiologique et émotionnel face à une situation.
L’entrée en formation, la vie en groupe, les stages sont autant de situations qui peuvent générer du stress par le changement qu’ils impliquent.
De manière générale, le stress se manifeste dès que notre cerveau détecte une de ces 4 menaces:
1) Nous ne contrôlons pas la situation qui se produit – prenons l’exemple d’un embouteillage
2) Nous vivons quelque chose d’imprévisible – prenons l’exemple d’une collègue malade que nous devons remplacer
3) Nous découvrons quelque chose de nouveau – prenons l’exemple d’un changement d’équipe
4) Notre Ego est menacé – prenons l’exemple d’une remarque négative sur notre travail
Aussitôt l’organisme réagit (hormones, sensations physiques) afin de se préparer à se battre ou à fuir. Ces réactions permettent au corps de s’adapter rapidement, d’améliorer les performances comportementales et autres capacités. L’épreuve passée, le corps retrouve son équilibre.
Le niveau de stress dépend de la façon dont nous percevons une situation et de la capacité que nous avons à nous adapter.
Prenons l’exemple de deux personnes ayant un rendez-vous professionnel et qui sont dans un embouteillage: la première personne angoisse et imagine toutes les conséquences possibles si elle arrive en retard ou pire manque ce rendez-vous. Pour elle, la situation est très stressante.
La seconde personne se dit qu’elle ne peut rien changer immédiatement à la situation, elle décide de téléphoner pour prévenir de son retard et en profite pour écouter de la musique. Elle est beaucoup moins stressée.
Plusieurs variables entrent en jeu dans notre perception d’une situation: nos ressources personnelles ou les capacités que nous mobilisons plus ou moins facilement, notre personnalité, notre état physique et psychologique, nos expériences passées, nos croyances ou encore notre confiance en nous.
La différence entre bon stress et mauvais stress n’est pas la réaction normale d’adaptation mais la répétition, l’intensité du signal et la perception de manquer de ressources.
Pour autant le stress stimule nos réflexions et nos actions, comment en faire un allié?
Peut-être avez-vous besoin de vous organiser autrement, d’espacer des tâches difficiles, prendre le temps de vous féliciter de vos avancées et de vous récompenser. Peut-être pouvez-vous demander de l’aide ou déléguer davantage?
Certaines pratiques peuvent vous aider comme le yoga, la sophrologie, la relaxation car elles permettent de s’arrêter d’agir, de ralentir les mouvements corporels, de décontracter certains muscles, de se concentrer.
Diverses autres activités physiques, en lien avec la nature, la marche, l’alimentation sont aussi efficaces car elle permettent de: respirer, vivre l’instant présent, se visualiser positivement.
Multipliez de petites pauses pour vous recentrer et retrouver votre rythme.
A savoir: notre imagination est en grande partie responsable de notre stress
Nous anticipons des scénarios négatifs, dramatisons des situations. Nos pensées ont un impact sur notre corps et notre qualité de vie!