Incitants financiers et métiers en pénurie : actualité – infos – décryptage

Que signifie exactement « métiers porteurs d’emploi » ?

L’analyse du marché de l’emploi a permis de distinguer 3 types de métiers en manque de candidats.

  • On parle généralement de métiers en pénurie lorsqu’il n’y a pas suffisamment de demandeurs d’emploi pour répondre aux offres d’emploi diffusées. Par exemple : électromécanicien, technicien frigoriste, mécanicien en génie civil, infirmier spécialisé, pharmacien, chauffeur poids lourds…
  • Les fonctions critiques, quant à elles, se distinguent par le fait que leurs offres d’emploi sont moins facilement satisfaites et cela prend du temps pour trouver des candidats. Par exemple : couvreur, carreleur, boulanger, web développeur, soudeur, carrossier, opérateur call-center…
  • Enfin, les métiers qui évoluent et/ou évolueront dans les années à venir pour s’adapter aux changements numériques, robotiques, environnementaux… sont les métiers dits « d’avenir ». Quelques exemples : conseiller énergie, game designer, expert en sécurité informatique, mécatronicien, technicien en robotique industrielle, responsable e-commerce…

Découvre la liste des formations en métiers en pénurie. A partir du 1er septembre, si tu aimes l’un de ces métiers et qu’il te convient, tu auras après la réussite d’une formation à l’un de ces métiers la chance de bénéficier d’une prime de 350€.

Envie d’en savoir + ? Cliquez ici

Bien entendu, choisir un secteur et un métier précis ne doit pas être laissé au hasard, il est important pour son équilibre personnel et éviter le décrochage de bien réfléchir à son projet professionnel avant de se lancer. 350e peuvent se révéler tentants quand on est sans emploi, dans une certaine précarité, mais les 350e ne seront octroyés qu’en cas de réussite et si l’on a respecté les critères précis. Or, se décider ou s’inscrire dans ces filières de formation sans s’y être préparé s’avèrera sans doute une mauvaise idée. Ce serait comme choisir un appartement sans avoir aucune idée du quartier, sans l’avoir visité, sans avoir vérifié qu’on pourrait y être bien…

Commencer une formation est un acte à prendre au sérieux et qui mérite qu’on le prépare. Les chiffres sont éloquents : 86.5% des personnes en situation de réussite ont un projet professionnel mûri; 

85.5% des personnes en situation d’échec n’ont pas de projet professionnel.

Pourquoi le projet professionnel a-t-il ces effets ? Parce qu’il a nécessité une réflexion sur :

  • soi,
  • l’environnement,
  • l’entreprise,
  • sur les besoins des secteurs

Ainsi, en cherchant à faire coïncider son projet personnel et professionnel à un environnement économique, le demandeur d’emploi devient acteur (source: Accompagner sur le chemin du travail, p.26, D.Clavier/A. di Domizio). Ainsi, il ne répond plus à « des incitants financiers » mais à bien plus : à une aspiration et à une motivation personnelle, intrinsèques et fortes ! 

En conclusion, nous dirons que les « incitants » peuvent être considérés comme une récompense mais nous mettrons bien entendu en garde ceux qui, au préalable, n’auraient pas réfléchi à leurs projets professionnels et de vie. Car, comme vous l’aurez compris, avant de se lancer et de se laisser tenter… par ces métiers en pénurie mieux vaut vérifier qu’ils coïncident à vos propres choix…

Des centres de formation, CISP, tels que les asbl Mode d’emploi peuvent vous accompagner dans ce processus de choix et confirmation de projet professionnel, pour plus d’infos, visitez nos pages et nos formations : https://www.modedemploiasbl.be/

En complément sur le sujet : Chaque jeudi jusqu’au dimanche 7 octobre, Journée découverte entreprises, Sudpresse consacre une série de portraits aux métiers en pénurie en Wallonie. http://www.sudinfo.be/id73432/article/2018-09-05/julien-toujours-ete-magasinier-je-suis-fier-de-ce-que-je-fais